La mobilité en zone rurale est un défi constant pour nos élus. Ceux de Philippeville en ont débattu lors du conseil communal de jeudi.
La présentation du plan de mobilité a suscité plusieurs réactions de la part de Vincent Dujardin, lors du conseil communal de Philippeville ce jeudi.
Rappelons que la population a eu la possibilité d’exprimer ses remarques concernant ces orientations liées à la mobilité et le conseiller écologiste a exprimé sa déception en conseil, quant au manque d’ambition du plan: « Depuis 10, voire 20 ans, on parle d’une gare multimodale, ou mobipôle, à la gare des trains, mais c’est comme le monstre du Loch Ness, on en parle, mais rien ne se concrétise ».
Le bourgmestre Jérémy De Martin (Agir Ensemble) lui a répondu en soulignant que la commune a peu d’influence sur les décisions du TEC, qui refuse de regrouper sa gare avec celle des trains. Vincent Dujardin a également souligné le sous-usage de la ceinture de la ville par les boulevards, qui pourraient être transformés en sens uniques. Il déplore également que la seule alternative à la voiture semble être le vélo (électrique étant donné les distances à parcourir). On aurait pu espérer des propositions issues du plan de Charleroi métropole, mais il semble que ce ne soit qu’un ensemble de bonnes intentions.
L’échevine des travaux, Lætitia Brogniez (MR), a expliqué qu’une entreprise de voitures partagées, Combio pour être précis, avait été contactée pour s’installer en centre-ville, comme à Ciney. Mais la société n’a pas montré d’enthousiasme. De son côté, l’échevin Jean-Marie Delpire (MR) a fait remarquer que le plan de mobilité présenté avait été élaboré par deux bureaux d’études qui ont pris en compte les observations des citoyens lors de l’enquête publique.
Point mort pour le rond-point
La question du rond-point sur la N40, avec la sortie de la N5, a également été largement évoquée par le conseiller écologiste. Pour lui, il est impératif de séparer rapidement ce projet de rond-point du projet de complexe commercial. Il faut sécuriser cet endroit, qui est non seulement dangereux, mais qui cause également de nombreuses nuisances aux villages de Jamagne et Jamiolle, ainsi qu’aux résidents de la rue de Neuville, en raison des usagers qui évitent cette sortie problématique de la N5.
Le bourgmestre a rappelé qu’il s’agit d’une voirie régionale et que la Commune a peu de pouvoir dans ce domaine. Il a ensuite suggéré au conseiller écologiste de contacter le ministre en charge de ces aménagements, écologiste lui aussi, pour organiser une réunion. « Je n’irai pas à vélo, mais tu peux venir avec moi en voiture pour aller à sa rencontre », a-t-il ajouté…
Laisser un commentaire